samedi, mars 29, 2008

protection des troncs contre les chevreuils

Cette année , nous avons décidé d'investir dans des protections , pour protéger nos arbres des dégats de chevreuils . Vous pouvez voir sur la photo , la nappe grillagée autour du tronc .




Voici l'adresse internet , si cela vous intéresse du fournisseur : triangle outillage . Ils ont tout un catalogue sur le matériel arboricole .
Protège tronc

  • Nappe grillagée qui s'enroule sur elle même et protège des dégats
  • des rongeurs et gibiers.
  • Traitée anti-UV.
  • Se déroule progressivement en accompagnant la croissance de l'arbre.
Référence Descriptif Ø Hauteur UDV € HT Commande
141605 Protège tronc 11cm 110cm 100 Par UDV → 79,90

adresses de four à pain , chauffage au bois

beaucoup d'entre vous m'écrivent pour me demander les adresses de constructeurs de four à pain .
voici donc les liens pour aller sur leur site : fours soupart ( fours belges)


ensuite , voici l'adresse du four que l'on utilise actuellement : four Chevet .



Aprés , si vous avez les moyens , le top du top dans les fours c'est le Sébastia :

mercredi, mars 26, 2008

Boire du vin bio ou du vin conventionnel : à vous de choisir ?

Le vin contaminé par des résidus de pesticides? télécharger le rapport complet

Les vins traditionnels sont systématiquement contaminés par des résidus de pesticides dangereux. C'est la conclusion d'une mini-enquête présentée ce mercredi par les associations du réseau européen d'action contre les pesticides PAN-Europe.


Elles ont procédé à l'analyse de 40 bouteilles de vin rouge (34 bouteilles traditionnelles et 6 bouteilles de la viticulture biologique) en provenance de France, d'Autriche, d'Allemagne, du Portugal, d'Afrique du Sud, d'Australie et du Chili.

Jusqu'à 10 résidus de pesticides

Il en ressort que tous les vins issus de l'agriculture non-biologique étaient contaminés, chaque échantillon prélevé contenant en moyenne plus de 4 résidus de pesticides, les plus suspects jusqu'à 10 résidus. Les niveaux de contamination constatés dans les analyses ne dépassaient cependant pas les limites normales autorisées pour le raisin.

PAN-Europe souligne toutefois que les niveaux de contamination observés dans le vin conventionnel sont considérablement plus élevés que ceux tolérés pour les pesticides présents dans l'eau du robinet (5.800 fois plus élevés dans un cas). Quant aux six vins biologiques sélectionnés, seul l'un d'eux comportait de faibles traces de pesticides, sans doute en raison de la pulvérisation de parcelles voisines.

Trois bourgogne et sept bordeaux

«Le problème n'est pas lié à la qualité des vins», a souligné un membre de l'organisation, Elliott Cannell, précisant que «trois bouteilles de crus français analysés valaient plus de 200 euros chacune». Parmi les vins sélectionnés pour l'enquête, se trouvaient trois bourgogne (auxey duresses, mercurey premier cru et santenay premier cru) et sept bordeaux (trois pessac-Leognan, dont deux crus classés, deux pomerol, un Lalande de pomerol, un saint-estèphe cru classé) de villages prestigieux.

«La plupart des vins dataient de 2002. L'argument selon lequel les résidus de pesticides disparaissent au bout de quelques années est donc fausse, tout comme celle qui veut que les pesticides ne subsistent pas à la transformation du raisin», explique pour sa part à 20minutes.fr le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF), à l'origine de cette étude.

Vignes traitées «entre vingt et trente fois»

L'eurodéputée verte Hiltrud Breyer, membre d'une commission sur la sécurité alimentaire, a jugé le résultat de l'enquête «alarmant mais prévisible», soulignant que «nous sommes confrontés aux vieilles habitudes de certains viticulteurs qui traitent entre vingt et trente fois leurs vignes».

«Bien que les concentrations soient inférieures à celles détectées récemment dans les fruits et les légumes, les résidus sont composés de pesticides plus nombreux», a-t-elle ajouté. Vingt-quatre pesticides ont été identifiés dans cette mini-enquête, dont quelques uns classés comme potentiellement cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou le développement, ou perturbateurs sur le plan endocrinien.

dimanche, mars 09, 2008

pose des nichoirs dans le verger

le blog reprend , aprés cette petite pose hivernale. La saison du jus de pomme a été trés longue , et nous sommes maintenant dans la mise en bouteilles du cidre .
Nous avons profité d'un samedi pour aller poser avec Nicolas une dizaine de nichoirs pour mésanges bleues et charbonnières dans notre jeune verger de Miallet . Pour ceux qui veulent en construire , je vous propose ce site : "Construire un nichoir"


Ces superbes nichoirs ont été fabriqués par Pierre VONE , qui est un spécialiste avec Rose , sa compagne , de la vie des oiseaux . Ils organisaient auparavant sur la commune voisine , un club CPN , auquel nos enfants ont participé .

On est au cœur de l’hiver quand la mésange se met en quête d’un abri pour faire son nid.
En janvier la mésange mâle cherche un endroit pour faire le futur nid. Elle prend son temps, pour choisir celui qui lui paraîtra le meilleur puis se met immédiatement à baliser les limites du territoire qu’elle s’est fixée. Alors en plein cœur de l’hiver on entendra chanter la mésange en des endroits bien visibles afin que chacun sache qu’on est là à la frontière de son domaine. Elle volera ainsi de place en place tant pour marquer son domaine que pour attirer les femelles. La mésange défendra d’ailleurs son territoire avec beaucoup de conviction, elle est hargneuse et bagarreuse vis à vis des intrus, on dit d’ailleurs souvent qu’elle a mauvais caractère.
C’est une période de l’année où vous ne pouvez pas manquer de la repérer, elle est la seule à chanter si tôt en saison et elle fait par ailleurs beaucoup de remue-ménage parmi les arbres dépourvus de feuillage. Si le lieu pour nidifier est choisi par le mâle, c’est le femelle qui fera le nid ou plutôt le lit. Il ne sera pas constitué de rudes brindilles mais uniquement de matériaux très doux et confortables, crins de cheval, laine de mouton, poils de lapin et mousse moelleuse qui s’entasseront sur plusieurs centimètres. On est en avril ou fin mars quand la femelle commence à pondre. Elle pondra un oeuf par jour jusqu’à constituer une jolie collection de huit à quatorze oeufs et même d’avantage, petits oeufs blancs tachetés de roux de 1,5 à 2 cm de longueur. Une fois tous les oeufs pondus, la femelle se met à couver, seule. Le mâle se contente d’apporter de la nourriture à la femelle bloquée sur le nid. Il semble que le nombre d’œufs pondus soit fonction de la nourriture disponible dans les environs pour nourrir les oisillons. Oisillons qui écloront après 13 jours d’incubation. A la naissance les poussins qui n’ont pas le moindre duvet, restent fragiles et la femelle continue à les réchauffer durant quelques heure. Très vite cependant elle aidera le mâle à les nourrir, essentiellement de chenilles. A deux ils feront 500 et même 800 aller-retour quotidien pour satisfaire leur appétit. Comme chez tous les oiseaux, voire tous les animaux, les parents ne nourrissent pas équitablement tous leurs petits mais donnent la becquée au premier venu ou plutôt à celui qui crie le plus fort et qui a le bec le plus ouvert. Ainsi le plus fort grandira plus vite et le plus faible, s’affaiblira toujours d’avantage, sélection naturelle impitoyable. Le nourrissage, éreintant pour les parents, se poursuit durant 16 à 21 jours au bout desquels les jeunes se trouvent incroyablement serrés au fond de leur trou. Le nid restera cependant parfaitement propre durant toute la période, les parents le nettoyant régulièrement, ôtant coquilles et excréments. L’envol s’opère progressivement les jeunes restant un certain temps non loin du nid. Incertains et maladroits (ils découvrent pour la première fois la lumière du jour et le paysage alentour) ils sont alors très vulnérables et deviennent une proie facile pour les prédateurs, beaucoup disparaissent alors. Pour compenser les pertes subies parmi les jeunes, les parents ne tarderont pas à développer une seconde nichée (juin-juillet). Cela signifiera un nouveau ballet incessant pour nourrir les petits, on a pu calculer qu’en une vingtaine de jours de nourrissage, le couple de mésange attrapait 10 000 chenilles ou insectes, soit 500 par jour. Ce sont donc de fameux insecticides naturels qui malheureusement meurent souvent victimes des insecticides chimiques, qu’ils ingurgitent en même temps que les insectes. La diminution des lieux de nidification (arbres creux) est aussi responsable de la raréfaction des mésanges.